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Quintette français originaire de la banlieue parisienne. Le groupe se compose de Kerian (chant), Nico et Alex (guitares), Valtor (claviers) et Olivier (batterie). Depuis 1997, Kristendom distille furieusement un death metal mélodique. La formation a un mini-CD et deux albums à son actif. Auditeurs calmes et gentils s’abstenir.
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Extreme Melodic Death metal ! First album out in 1999 « operator dead » became a top sellers among selfproduced album in all majors stores ! Strong of this sucess, Osmoe productions signed the band & issued « From within »; Kristendom went on tour with Sup & Gloomy Grim. In 2002, Kristendom joins with Thundering to issue « Inferno ». Sold out at several times, 3 different editions were printed (digi + 2 cristal packs). In 2004, Kristendom went on the Hurmalent tour with No Return.
2005 /2006 is the officiel release of « Awakening the chaos », super deluxe digipack including a bonus DVD, showing the band live on tour, in backstage & making of the album. In addition to the new album, Thundering / Manitou reissued all of the back catalog (mainly sold out) in new carton sleeve edition at very low price. Be prepared for Chaos.
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On ne peut nier que Kristendom déploie des efforts conséquents pour que son death fortement teinté de thrash prenne de l’ampleur sur « Awakening the Chaos ». Ce troisième opus voit d’ailleurs l’arrivée d’un nouveau chanteur et d’un nouveau guitariste pour redonner du sang neuf au combo francilien. Du sang neuf que l’on imagine avoir fortement orienté le groupe vers un registre plus thrash qu’auparavant (« Impure ») tant les riffs speedés en harmonique, les petites finesses en arrière plan et les grooves prenants sont légion, en ne lâchant toutefois rien sur le versant death velu avec en fer de lance de profonds vocaux caverneux.
Il est évident que Kristendom s’en donne à cœur joie d’imbriquer en un seul et même morceau des plans tirants sur la lourdeur du death aux limites du brutal et les accélérations fracassantes d’un thrash violent actuel (« W.A.R »). Des nappes de claviers viennent aérer en intermède certains titres, pour poser une ambiance avant de retourner au combat. Las, même si elles sont savamment distillées, les sonorités utilisées sont terriblement classiques pour le style et donnent un petit côté cheap-old-school à l’ensemble (« Le Souffle Animal »).
Ainsi « Awakening the Chaos » est un album de death metal puissant et efficace mais qui manque cruellement d’originalité et peut être un peu trop impersonnel pour réellement s’imposer. On a en effet le sentiment d’avoir entendu maintes et maintes fois pareil exercice pour en faire un album de chevet, d’autres sont passés par là bien avant pour servir de référence. Destiné avant tout aux fans acharnés de death thrash.
Nikko
Etre original en jouant du death metal, de nos jours c’est un pari perdu d’avance. Kristendom ne s’y trompe pas et pour son déjà quatrième album (après « Operator dead », « From within » et « Inferno ») le groupe gratifie son public d’un album mélangeant savamment le death, le thrash et des plans tirant sur le heavy metal et en profite pour inaugurer un nouveau chanteur (Kerian, ancien hurleur de Inward Mind) et un nouveau guitariste (Nicolas). Dès le premier morceau « Existence », la recette choisie par Kristendom fait son oeuvre et l’album s’ouvre sur un énorme riff qui en fera headbanger plus d’un. Puis l’on découvre la nouvelle voix du groupe, bizarrement mixée en retrait, mais qui change un peu des beuglements désormais habituels en death metal. En effet grâce aux efforts que fait Kristendom pour écrire quelques titres en français, je crois que c’est la première fois que je comprend les paroles dans ce style de musique. Bon point pour Kerian donc !
Ici point de blasts sans queue ni tête ou de riffs joués à vitesse supersonique pour montrer qu’on est capable de caser dix riffs et quinze breaks dans le même morceau. Kristendom demeure un groupe technique classé dans le death mais qui privilégie le travail mélodique aux rythmes psychopathes, penchant ainsi plus vers le thrash. Ainsi « Failure » ou « Le souffle animal » s’ornent de parties mélodiques qui cassent la machine avant qu’elle ne s’emballe, et les morceaux ambiants « Death is near » et « No more sunrise (outro) » sont autant de bouffées d’air frais au milieu de l’album. D’ailleurs ces deux morceaux entièrement interprétés au clavier rappellent quelque peu les parties ambiantes de « Puritanical euphoric misanthropia » de Dimmu Borgir. Tout ça pour dire que l’on peut faire du death sans ressasser une recette éculée à en devenir soporifique.
Dans le petit monde des amateurs de metal français, Kristendom pourrait bien se tailler une bonne place grâce à cet album finement produit (le son est puissant et clair) qui bouscule juste ce qu’il faut l’orthodoxie death metal en introduisant une bonne louche de thrash à la soupe. De la cuisine de terroir comme on l’aime !
ptit boy
L’été, en plus d’être la période des festivals, est décidément également le temps des compilations en tous genres. Cette fois-ci c’est au tour du label Thundering Records de présenter ses petits protégés, et contrairement à Listenable Records, Thundering a fait le choix de la variété au sein du genre métallique. Les hostilités commencent avec Kragens et deux titres extraits de leur prochain album « Seeds of pain », qui s’annonce dors et déjà énorme si le reste du disque est à la hauteur de ces deux premiers titres. Le côté thrash de la musique du groupe prend toute son importance et sur « Seeds of pain » Kragens s’amuse avec des claviers et des ambiances que ne renieraient pas Strapping Young Lad ou Ellipsis. Bref voilà un album que j’attend avec impatience.
Avec Yorblind on est en plein dans le style death mélodique prisé de l’école nordique. On pense bien évidemment à In Flames (quand ils ne faisaient pas du neo metal), mais Yorblind privilégie les ambiances sombres, angoissantes mais toujours variées plutôt que les envolées de guitares (même si ces dernières sont présentes, style oblige). Après un EP éponyme, Yorblind sort bientôt son premier album « Melancholy souls » qui réjouira certainement tous les fans d’In Flames, Dark Tranquility et Soilwork. Passons ensuite sur Skyward, groupe finlandais de « heavy metal à chanteuse » peu convaincant sur ces deux extraits, et abordons directement le cas Kristendom. Quatrième album déjà pour la formation avec « Awakening the chaos », et Kristendom continue son travail dans le death technique boosté aux riffs fracassants. Comme à son habitude le groupe a écrit quelques titres en français pour ce nouvel album, et les extraits présents sur cette compilation permettent de se rendre compte du savoureux mariage entre langue française et death metal.
Kryzalid à son tour mélange agréablement thrash, death et heavy metal, mais la voix du chanteur rend le tout assez indigeste. Ni vraiment death, ni vraiment clair, le chant évoque plus un ivrogne déblatérant. Enfin « Welcome to our nightmare » s’achève avec Ashura et son death metal violent, qui s’inspire tout autant du brutal death américain que du death mélodique suédois. Une découverte forte agréable pour conclure cette compilation qui ravira les fans de metal éclectique.
ptit boy
Je vais parler d’un coup de coeur que j’ai eu il y a de cela un peu petit moment : Kristendom ! C’est un groupe français qui mêle death metal et thrash. Je les ai découvert grâce à des chansons parues dans des magazines et même un clip. J’ai ainsi acheté leur mini-album, 5 chansons + intro + outro, le tout durant environ 25 minutes. D’abord, j’aimerais signaler que la pochette, un crâne avec une sorte de casque est superbe pour ce genre de production et fait partie de mes pochettes préférées. L’album s ‘appelle donc Operator Dead… Post Aband se trouve être, selon moi en tout cas, très bon. La voix du chanteur est le plus souvent bien grave. Les guitares alternes parties lourdes avec ambiances plus atmosphériques aidées en cela par de superbes claviers.
En effet, le groupe essaie de ne pas faire toujours la même chanson, ce qui serait répétitif. Cependant, le groupe est le plus souvent puissant, lourd dans sa démarche musicale, thrash quoi ! » Feel Rot » la première chanson possède une intro parfaite pour commencer les concerts en faisant monter la pression lentement alors que » The Burning Cross » voit le chanteur essayer une voix différente faisant place à un passage bien lourd ensuite permettant une opposition éthérique-violent et » Dreadful » se caractérise par des nappes de claviers donnant une ambiance un peu plus calme au morceau. Enfin, le producteur de l’album est Alexis Phelipot, batteur de Misanthrope. C’est un groupe qu’il faudra surveiller et en plus, il est français !
Locoanazarel
« Impressionnant! Le nouvel album des Parisiens de kristendom est impressionnant.Térriblement efficace ,le death thrash à saveur suédoise de la formation a encore gagné en compacité et en puissance.
Le producteur Alexis Phélipot n’a pas fait semblant.
Kristendom enfonce le clou,et ses compositions , parfois aérées par la présence de parties de clavier sont d’une brutalité exemplaire.La musique parle d’elle même: et avec des titres tels « Extermination », »Black Death » ou « Sadness and Dispair »,on imagine sans mal que le propo de kristendom n’est pas lélevage de châtons.Et quand le groupe lève un peu le tempo (« Your Faith »),il se hisse presqu’au niveau de slayer.Un excelent disque qui rapelle que le thrass est une bien jolie musique Olivier Rouhet
CHRONIQUE tirée du Rock Hard
J’avais loupé la superbe version digipack, donc c’est avec plaisir que je me rattrape sur cette réédition qui comporte un titre Bonus « Feel Rot » issu de « Operator Dead… Post Abandon ».
Appréciant Kristendom depuis ses débuts, c’est avec plaisirs que j’insère ce « Inferno » dans ma platine… Toujours égal à lui même, le style de Kristendom se veut Thrashy aux vocaux Death (parité français/anglais toujours de mise) avec ambiances malsaines grâce à l’incorporation de quelques nappes de claviers de ci de là qui sont d’ailleurs plus présentes que le reste de leur production. Maîtrisant leur style à chaque fois un peu plus, Inferno est sans doute leur album le mieux construit et le mieux produit (Aléxis Phélipot : Dying Tears, ect…). Plus lourd et pesant qu’à l’accoutumé cet album ce veut plus mature.
En résumé, très bon album qui a mis le feu à mes enceintes et à mes conduits auditifs mais à ce jour ma préférence reste la fraicheur de certains titres du « From Within »…
Maco
Avoir Ies moyens de sortir un album de métal digne de ce nom en France relève du défi caractérisé, pourtant, un combo arrive depuis plusieurs années à faire bouger les choses dans ce sens ( les ventes très encourageantes réalisés dans notre beau pays en sont la preuve ! ) il s’agit bien sûr de Kristendom. il faut battre le fer pendant qu’il est chaud, et ça le groupe le sait, c’est ainsi que régulièrement, nous avons le droit à une nouvelle offrande sonore… Pour ce nouvel album aucun détour n’a été emprunté, on peut aisement dire que Kristendom à trouvé la voie de la maturité en ne gardant que ses principales qualités : vitesse alternée avec des passages plus lourd mais ô combien plus puissants, le style est un peu plus épuré pour un maximun d’efficacité, main n’en dénature pas moins le son si caractéristique de nos parisiens (avec toujours cette sonorité suédoise dans les guitares, hein ? ), en bref si vous ne devez découvrir qu’un disque de Kristendom, cet « enfer » sera parfait pour ce rôle, considérez que les précédents CD n’étaient qu’un échantillon, ce nouvel album est tout simplement supérieur…
Tmy
our la sortie de ce nouveau Kristendom, le label Thundering n’a pas fait les choses à moitié, puisque c’est un digipack qui contient un cd et un DVD qui nous est proposé. Je ne vais pas m’étendre sur le dvd que je n’ai pas reçu (il devrait comprendre une partie live, une partie « on the road » et une dernière en studio) pour passer directement au principal : la nouvelle galette. Le groupe se situe entre un power thrash bien efficace et un death métal rageur. Le chant du nouveau venu Kerian est extrêmement guttural, ce qui fait bien entendu immédiatement pencher la balance vers le gros death qui tache, alors que la zique du groupe est bien plus variée. Des riffs assez simples mais très efficaces mettent en place des rythmiques accrocheuses, et on ne peut qu’être emballé par les ambiances lourdes et taillées dans le métal que nous balance ce « Awakening The Chaos ». Le problème est justement que ce chant très (trop) typé death ne colle pas vraiment au reste de l’œuvre gravée ici, d’autant qu’il est mixé très en avant, et du coup les subtilités de ce disque passent un peu à la trappe…Dommage, parce que des titres comme « Le souffle animal », « Nécrodemence » ou « « Existence » déploient un paquet de petites touches personnelles qui auraient pu permettre de sortir du lot, mais non. Ce chant est plutôt mal venu, et pire, de par son approche monocorde, lasse. Un album qui aurait dû rester scotché sur ma hi-fi, mais qui en fin de compte n’y reviendra sans doute plus une fois rangé sur l’étagère… D’excellentes idées gâchées par de nombreux faux pas, c’est bien décevant, il y avait de quoi faire un truc génial, et on se retrouve avec un disque juste moyen.
(Stench)
Voici déjà le 3ème album de cette formation française qui commence à faire son trou dans le milieu du metal extrême français.
Un 3ème album marqué par des changements de line-up importants, avec un nouveau chanteur (Kérian), et un nouveau guitariste (Nico).
Musicalement parlant il n’y a pas de changement majeur par rapport aux précédentes livraisons du groupe, on est toujours face à un thrash/death viril et poilu, qui fracasse l’auditeur dès le démarrage du cd (et juste après la courte intro), avec « Existence ».
On se rend de suite compte que pour cet album le groupe a mis les petits plats dans les grands, avec notamment une production assez énorme signée Alexis Phelipot et qui confère au groupe un son à la hauteur de ses velléités destructrices.
Kristendom fait toujours ponctuellement appel aux claviers et à des éléments synthétiques mais il faut bien reconnaître malheureusement, que ceux-ci sont assez peu présents. C’est dommage car ce sont les titres en question qui tirent le mieux leur épingle du jeu, comme en atteste « Le Souffle Animal » qui présente aussi la particularité d’être chanté en français. Le résultat est excellent et ce morceau sort incontestablement du lot par rapport aux autres. Il est d’ailleurs étonnant de constater qu’il s’agit du seul chanté en français, l’anglais étant de mise sur les autres titres.
C’est ce manque d’aplomb dans ses choix que je reprocherais au groupe : pourquoi ne pas avoir été plus loin et avoir généralisé le chant français mêlé à ces ambiances apocalyptiques que l’on trouve sur cet excellent titre ? En effet les autres titres, sympathiques, ne laissent malheureusement pas un souvenir impérissable à l’auditeur, et sont d’une facture trop classique dans le genre thrash/death.
Si les qualités techniques des membres de Kristendom ne sont pas à remettre en cause, ce n’est toujours pas avec cet album que le groupe entrera dans le cercle fermé (mais de plus en plus large) des groupes français de premier rang, la faute à un songwriting encore trop timoré et pas assez accrocheur. Il reste encore du travail pour arriver à la hauteur d’un Scarve par exemple et ce Awakening The Chaos aussi sympathique soit-il, n’apparaît pas pour moi comme une sortie majeure de l’année…
Krakoukass
Awakening The chaos est le troisième ‘vrai’ album de Kristendom. Cet album s’en est trouvé relativement attendu, la dernière vraie sortie date en effet de 2002 avec « Inferno ». Le groupe à, pendant l’élaboration de cette nouvelle galette, subit quelques désagréments concernant son line-up. En effet, Kerian s’est vu attribué la place de vocaliste suite au départ de Laurent, tout comme celui d’Atng a entraîné l’arrivée de Nico à la guitare.
Dans les premières minutes qui introduisent l’écoute de cet album, une première chose nous saute aux tympans : quel son ! Sans anti-chauvinisme il faut dire que la production est étonnante pour un groupe Français, lorgnant plus vers un rendu typiquement suédois (concrètement à mettre en parallèle avec les récents Unleashed ou At The Gates).D’ailleurs la démarche semble également du même cru, Kristendom nous délivre ici un thrash-death plutôt moderne avec une façon d’aborder la composition classique dans ce genre. Un petit prologue « ambiant » qui débouche d’entrée sur le morceau « Existence » et son riff en béton armé. L’efficacité gros son/compositions efficaces devrait faire l’unanimité tant ce point apparaît comme un des maître mot de l’album. Autre particularité, suffisamment rare pour être citée, l’alternance de vocalises en français et en anglais (suivant les titres), il faut avouer que les formations de l’hexagone qui utilisent la langue de Molière restent quand même anecdotiques. C’est ce que certains pourraient reprocher au groupe, même si ce choix est suggestif il s’avère osé mais original. La texture du chant en elle-même reste de bon ton mais elle ne prétendra toutefois pas à révolutionner les standards du death. La thématique textuelle semble quant à elle très axée sur la vanité et l’absurdité de l’humain tout en étant arrière teinté d’une certaine amertume, ce qui semble par ailleurs fort bien illustré par la très mélancolique plage ambiante « Death is near ».
Pour conclure je dirais que cet album reste efficace et plaisant dans son domaine, servit par un son et une approche peu déconcertants. Mais c’est ici que la critique pourrait se poser, malgré de bons arguments cet album apparaît vite classique, il manque une petite touche d’originalité, un petit plus qui ferait qu’il se démarquerait réelement.
Pavillon 666