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Loading...C’est toute l’exubérance brésilienne, qui est présente sur cette délicieuse galette.
En douze titres vitaminés et superbement arrangés, la chanteuse, poétesse et compositeur Beatriz Azevedo rend un bel hommage à Oswaldo de Andrade (auteur du Manifeste Anthropophagique en 1928) et au mouvement tropicaliste bahianais des années 1960.
Aux rythmes des sambas, du frevo ou du reggae, Azevedo, d’une voix claire et joyeuse, revisite les canons du jazz et de la chanson européenne.
Les musiciens génèrent un son rutilant tout au long de l’album.
Cet écrin instrumental permet à Vicinius Cantuaria d’apporter toute sa finesse d’écriture et de jeu sur la marche d’ouverture. Quant à Tom Zé, hilarant, il se lâche totalement sur Pela Buratoet c’est, à l’image de l’ensemble, totalement réjouissant.
Pierre Cuny
